L’Inde me manque-t-elle ?

Il y a quelque temps, j’ai demandé à d’autres personnes ayant vécu longtemps en Inde et rentrées depuis quelques mois : « alors, ça vous manque l’Inde ? ». La réponse fut un cri du cœur, spontané, authentique, : « ouhla non, pas du tout ! ». Exprimant très exactement ce que je ressens : ouhla non, pas du tout…

Pourquoi donc ? Et bien… plutôt : pourquoi l’Inde devrait-elle me manquer ? Plus que d’autres pays où j’ai vécu, que j’affectionne ? Voici encore une antienne que l’on aime ressasser : « l’Inde, une fois que tu l’as dans le corps elle y reste » (confondant par là l’Inde avec les amibes… intéressant…). Alors je me souviens de ce qu’offre l’Inde au quotidien…

La chaleur ? La vie tropicale ne m’a jamais plus fait fantasmer que ça, j’en sais les aléas, et au quotidien vivre en sandales démolit les pieds. Le folklore de l’Inde, rickshaws, vendeur de chai et Bollywoodstaïle ? C’est charmant, mais comme la contrepartie est le bruit, l’apathie, l’intrusion permanente, je m’en passe très bien ou je le cherche ailleurs. La culture, les temples, les sites ? L’Inde est indéniablement riche d’un patrimoine ancien et vivant extraordinaire dont je ne me lasse pas… mais il est bon parfois de s’abreuver un peu à autre chose… Quant aux Indiens, « au sourire si doux et gentil » ? Le sourire peut tout autant être niais, arrogant, autoritaire, paternaliste qu’il peut être surmonté d’un regard libidineux, calculateur ou méprisant. Les relations amicales se tissent rapidement, mais le show-off comme l’intérêt y jouent souvent un rôle. Et puis cessons avec le cliché du « Bon Sauvage indien » : des gens sympathiques et accueillants, il y en a en Inde et il y en a partout. Même à Paris, n’en déplaise aux parisphobes (qui n’ont bien souvent jamais laissé leurs pieds à Paris plus de 48h…).

Pour ce qui est de la nourriture… c’est sans doute ce qui me manque le moins. Oui, moi la gourmande. J’ai goûté l’Inde à satiété, je l’ai dévorée, mangée, bouffée, bue, je m’en suis délectée dans ses ruelles et ses palais. Sont apparus les nausées et hauts-le-cœur à force de gras et d’épices pour-masquer-le-goût-des-produits-médiocres. Aujourd’hui l’idée même d’un chicken makhanwalla me soulève le cœur, le cheese naan m’indiffère et si je me régalerais volontiers d’un bekti à la moutarde cuit dans une feuille de bananier, je ne courrai pas partout pour en trouver.

Enfin, la vie expat’ ? Evoluer dans un petit monde fonctionnant en vase clos, fait de soirées où l’alcoolisme mondain rivalise avec le roulage de mécaniques, où l’ennui chronique le dispute à l’ambition ? Je crois que j’ai répondu. Comme les plages goanaises ne m’ont jamais convaincue non plus que les hôtels de luxe, je n’ai pas grand-chose à y raconter. Et l’oisiveté compensée par la suractivité utérine ne m’a pas convaincue plus que ça…

Mais détrompe-toi : ce n’est pas l’Inde ad nauseam. En réalité, je ne suis pas quelqu’un de nostalgique, qui se complaît dans le « c’était bien… ». Quand une chose que j’ai savourée autant que possible se finit, et qu’il n’est d’autre choix que cette fin, je passe à autre chose. L’Inde j’en ai profité, plus que de raison presque, je ne suis pas restée sagement assise dans ma voiture aux vitres teintées, dans mon intérieur climatisé (ah ben non, il n’était pas climatisé), à courir les cafés d’expats désoeuvrées entre deux retours compulsifs en France.

L’Inde m’a prise dans ses bras quand je l’ai prise à bras le corps. Et elle m’a noyée quand j’en ai fait jaillir en tous sens chair et esprit. Mais l’Inde n’a jamais été une fin en soi pour moi, elle ne sera jamais la fin de ou la finalité de. Elle n’est qu’un pays passionnant parmi d’autres pays qui me passionnent tout autant. Mon expatriation en Inde était intimement liée à mon désir de voyager, mais il y a voyage, découverte et exotisme ailleurs aussi. Fort heureusement. J’y retournerai, explorer les régions que je ne connais pas, retrouver ponctuellement mon Bombay… un jour.

Je ne cherche pas à oublier l’Inde, à l’enterrer. Je continue de la mettre en mots, comme expérience et comme concept, ici même et ailleurs. Je réfléchis à ses joyaux et à ses gouffres, je me souviens de ses chatoiements et de la poudre aux yeux.

Mais elle ne me manque pas.

Du tout.

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29 commentaires

  1. Je ne savais pas que tu étais rentrée, je suis d'accord avec toi sur le côté "vie expat", c'est un truc que j'ai connu mais de l'extérieur puisque je les fréquentais et c'est vrai que les expat fonctionnent en vase clos, les soirées etc.... je pense que cette période en Inde a été très enrichissante pour toi, voyager c'est un plus et ça ouvre l'esprit.... moi par contre Israël me manque terriblement, mais je sais que j'y retournerais.....

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    • @ Ysa : effectivement, je suis rentrée depuis 3 mois 🙂
      Le monde expat' français a l'air d'être assez similaire partout... malheureusement.
      Je pense qu'Israël implique dans ton expérience d'autres éléments, je me souviens de certains de tes billets cela me semblait moins une expérience d'expatriation qu'une expérience... d'impatriation 😉 Tu y as trouvé une sérénité je crois, comme une évidence. Mais c'est aussi lié au fait qu'en Israël (et je connais le pays et une partie de ma famille y vit) on peut très clairement s'y installer et se sentir "en faire partie" relativement rapidement. Ce qui n'est pas du tout le cas en Inde où, quoi que l'on fasse (apprentissage de la langue, adaptation aux coutumes locales etc.), on reste un étranger. Et je crois que c'est cette "étrangeté" définitive qui fait que je ne peux être nostalgique d'un pays qui en permanence me désigne comme l'Autre.

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  2. Ben moi elle commence à me manquer un peu. Mais c'est plus parce que c'est tellement facile depuis que je suis rentrée que je recherche un minimum de challenge. Même si je suis en terre inconnue maintenant, je recherche le rickshaw du coin de l'oeil pour rentrer chez moi plus facilement (alors que ya des bus, des metros et des trams ou que je peux rentrer à pied sans mourir 10 fois en chemin).

    Je ne retournerai pas en Inde pour y ré-habiter, ça j'ai donné et ça m'a épuisée. J'ai les pieds flingués et je n'arrive pas à les récupérer. La nourriture ne me manque pas plus que ça non plus - mais ça, c'est parce que j'ai remplacé les cheese naan par du jamon et du fromage de brebis! J'ai remis ma playlist de musiques indiennes en route quand je suis arrivée dans mon nouvel appart parce que ça, c'était famillier et ça sonnait "chez-moi".

    Comme toi, je crois que j'ai beaucoup donné à ce pays qui m'a pris beaucoup de choses et d'énergie, et j'ai juste tourné la page. J'y retournerai, ça c'est sûr, l'Inde laisse son empreinte, mais en touriste, en vacances, en prenant mon temps. Tout doucement. Tout le contraire de Mumbai quoi!

    Ouaich, l'aggression quotidienne des sens est terminée, le cerveau est mis au repos (vraiment) et hier je me faisais justement la réflexion, en plein centre ville à l'heure de pointe, que c'était calme, que je ne me sentais pas aggressée par le traffic, les gens et le bruit. Et c'est agréable, tu ne peux pas imaginer! Ca c'est le côté de l'Inde qui ne me manque pas du tout.

    C'est dingue, mais en fait je ré-apprends à vivre en Europe, je me retrouve à faire des "erreurs" que feraient des Indiens. Par exemple, dimanche prévu sur la plage. Comme de toute façon l'eau est trop froide pour se baigner, je ne prends pas mon maillot, pas la peine. Ben tiens mon poussin! Tout le monde, même si personne ne nageait, était en maillot, et tu n'avais que bibi comme une andouille en short et en T-shirt. Le concept du maillot sur la plage publique avait disparu de mon esprit. Je me réadapte donc petit à petit.

    Bon, c'est hyper brouillon ce que je viens de dire, mais pour résumer, je crois que la connerie ambiante de l'Inde me manque parfois, les situations absurdes (qui te font autant rire que t'arracher les cheveux)et les éléphants dans la rue. Mais j'apprécie d'une force inimaginable le fait que je n'ai plus besoin de me battre pour tout (la banque, les papiers, l'appart, traverser la rue, commander au resto, acheter un stylo, me promener...). Et c'est pour ça que l'Inde ne me manque pas non plus trop.

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    • @ Blogi : moi j'aime bien le concept du cheese naan basque, si je comprends bien du fromage de brebis fondu dans une tranche roulée de jamon ? 😉
      Hihihi, non je vois ce que tu veux dire ! Ce qui peut manquer, c'est ce qu'il y a de réjouissant à être sollicitée en permanence par des situations, des mots, des anecdotes, et c'est là qu'est la folie indienne. J'avoue pour ma part trouver de l'exotisme dans le moindre petit truc (une façade superbe, un marché avec des produits hyper franchouillards que je n'avais pas vu depuis des années, je prends presque autant de photos du quotidien qu'en Inde en plein Paris, mouahahahah !).
      Mais on sait toi comme moi (et pas mal d'autres 😉 ) la contrepartie de tout ça, donc "non, même pas moyen qu'on y retourne à long terme". Je pense d'ailleurs qu'en y allant comme touriste, nous serons dix fois plus détendues à l'égard de choses qui nous ont ulcérées sur place : c'est la répétition, la fatigue générale, qui font une part de l'agacement aussi...
      Je me demande si ce n'est pas l'idée de "toi en Inde" (à l'aventure, découvrant, confrontée à pleins de choses que tu dois absolument comprendre et dont tu dois te dépatouiller) qui te manque plus que l'Inde elle-même ?
      ET BILLI HEIN ??? Elle lui manque l'Inde ?

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      • Rho, Billi, L'Inde, il ne sait même plus ce que c'est (ce chat ingrat!)! Tu parles, il a quadruplé son espace de vie PLUS découvert la vie dans un jardin ET la vie avec toujours quelqu'un dans la maison! Ca ne lui manque pas les grillages sur les fenêtres! Il a de nombreuses activités intenses réparties dans la journée (programmation des enregistrements télé sur les genoux de mon père, lessives et pliage de linge avec ma mère, jardinage, broutage d'herbe (ce chat est une vache en fait), chasse aux moucherons et insectes divers, mangeage (intensif depuis reprise de l'activité physique)et dormissage. Tiens, d'ailleurs, il y a une photo de lui en effort intense sur mon facebook, tu peux aller voir pour constater que Monsieur vit bien!

        Et sinon, oui, je pense que c'est plus le côté découverte et aventure qui me manque qu'autre chose. C'est quand même un peu moins exotique ici - Quoique le basque a une tendance à se faire des coupes de cheveux qui dépayse vachement! Coupe mullet avec frange ultra courte... Faudra que je fasse des photos!

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        • @ Blogi : ce chat a une mémoire de crevette, hihihi ! Il dodeline toujours ou même ça il a oublié ??? 😉
          Nous voulons absolument un reportage de Billi et Blogi au Pays des Gens qui utilisent tous les "y" et "x" du reste du monde !!!

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          • et les "z" et les "k" aussi! J'y travaille, faut que je réfléchisse à mon angle d'attaque.

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  3. Tu as quitté l'Inde ?
    J'ignore ce qu'il en sera pour moi, mais l'Inde est notre 1ère expatriation & le pays de naissance de ma fille (et oui, activité utérine intense lol), dc il y aura tjs qqch de particulier. Ma maid aura été la pers qui aura le plus partagé la petite enfance de ma fille.
    Quant au reste, c'est un pays incroyable, dur & enrichissant... une expérience unique !

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    • @ Soma : oui, depuis trois mois !
      Effectivement, le fait que ta fille y soit née et y ait passé ses premiers mois et premières années jouera un rôle certain dans l'image que tu garderas de l'Inde !
      L'expérience unique je ne la nie pas du tout, elle l'est pour moi aussi. En revanche ce n'est pas une expérience définitive ou exclusive des autres pays qui seront et sont autant des expériences uniques, incroyables et enrichissantes 🙂

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    • @ Patricia : mais non qu'on ne s'en fout pas !!! Moi elle ne me manque pas, toi elle te manque beaucoup, c'est tout aussi important !!! Expériences différentes, moments différents et nostalgie différente aussi... c'est quoi qui te manque (et si tu me dis les cocktails cheese naan je ferai semblant de ne pas du tout voir de quoi tu parles... 😉 ) ? L'ambiance, la folie (comme pour Blogi) ou autre chose ?

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      • Pareil que Chouyo, qu'est-ce qui te manque en fait? C'est pas le bruit et les klaxons quand même?

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          • bon alors j'y ai réfléchi toute la journée (je suis drôlement fatiguée du coup).
            vous me manquez, ça c'est sur. ma vie la bas me manque.
            si j'y retournais maintenant, forcément tout serait différent.
            mais tout le reste me manque aussi, c'est ça qui est incompréhensible. même les corbacs et les klaxons. sans doute de la nostalgie.
            et pourtant j'étais super contente de partir quand je suis partie.

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          • @ Patricia et Blogi : si les klaxons et croassements te manquent aussi, c'est que c'est une certaine ambiance qui correspond à un moment de ta vie qui te manque je pense... Le boeuf argentin n'a pas réussi à compenser, mais as-tu essayé... LE FOOTBALL ??? 😉

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        • Attends! Ici, le football, j'ai beau être officiellement en Espagne, ben ya pas un gens qui supporterait l'équipe nationale ici. Yen a que pour l'Athetic Bilbao, les autres, ce sont des étrangers! Jte jure, pas un klaxon, RIEN, hier soir alors qu'ils vont en finale!

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          • @ Blogi : logique en un sens, c'est pareil je crois dans les Antilles françaises qui soutiennent plus volontairement l'équipe du Brésil que l'équipe de France. Oui, bon, en même temps... ça se comprend 😉

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      • Pareil. L'Inde m'insupporte par moments, mais j'en suis raide dingue. L'inde c'est comme une danse endiablée alors que la France c'est un slow de fin de soirée 🙂

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        • @ Padparadscha : je comprends que cela puisse donner ce sentiment. Pour ma part, chaque pays est une nouvelle danse virevoltante, et aucune de ces danses n'est plus ou moins qu'une autre, elles sont toutes différentes et nécessaires et complémentaires 🙂

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  4. Quand je serais grand j'écrirais comme toi. Sentir des choses et de pouvoir les écrire . Un jour Oui !

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    • @ Ravi_aa : hihihi ! Mais peut-être as-tu juste besoin de quelqu'un qui t'aide à commencer à mettre les mots pour toi avant que tu ne découvres que tu sais déjà écrire comme moi ou même bien mieux ? Je ne pense pas du tout à quelqu'un de particulier, non... 😉

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  5. Pour ma part, je l'ai vécu à peu près comme toi au début, et puis après quelques mois, l'Inde m'a manqué un peu plus chaque jour...

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    • @ Moody's Home : je pense que ça dépend de pas mal de choses, le temps passé sur place étant le premier élément et la notion de fin aussi. Ceux qui vivent en Inde un temps imparti, souvent six mois de stage, un an d'études, deux ans de VIE, qui savent quand ils devront rentrer, éprouvent plus rapidement de la nostalgie. Ceux qui en revanche y vont, plus longtemps, deux ou trois ou quatre ans, sans savoir s'ils et quand ils vont rentrer, partent le plus souvent avec un soupir de soulagement...
      Mais je comprends que l'Inde puisse manquer par de très nombreux aspects ! 🙂

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  6. Ouaip ben moi je suis prete a me recoltiner tout ça,ça fait 5 ans que j'attends ça et je ne te parle pas de Mister India ,lui c'est un autre sujet:la vie d'expat' sans chichis ni cocktails chez l'ambassadeur mais avec les emmerdes,à l'européenne...
    3 mois c'est court,je pense pour ressentir une quelconque nostalgie,quand on a gouté à la folie,je crois qu'elle nous fini par nous hanter.
    D'ailleurs tu n'as pas résisté ,tu es partie pour la Thailande peu de temps après ton retour.Là tu t'es libérée de l'emprise indienne,pays qui enferme qui emprisonne,ça c'est vrai.

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    • @ Zaneema : je pense aussi qu'avec le temps qui passe, on gomme certains aspects négatifs ou qu'on mûrit aussi tout simplement. Et peut-être aussi a-t-on plus envie de quitter la France que d'aller en Inde 😉
      (Trois ans et demi tu voulais dire pour "trois mois" ?) Non, je pense qu'il y a des gens nostalgiques et des gens qui ne le sont pas. Moi, je tourne la page, j'ai appris à le faire parce que j'ai du le faire, et de ce fait je n'éprouve jamais ce sentiment.
      Le truc c'est justement que je sais que la folie ne se résume pas à l'Inde, qu'il y a plein d'autres pays tout aussi fous (même si l'Inde remporte la palme dans pas mal de domaines 😉 ), donc l'Inde reprend sa place parmi les autres pays que j'aime, sans être pour autant au premier rang. Et ce n'est pas le premier pays où j'ai goûté à la folie : je pense que ça joue énormément. Si on découvre ces aspects très étonnants, nouveaux, drôles etc. en Inde, on les assimile à l'Inde. Moi c'est Taïwan, Hong Kong, la Chine, la Thaïlande qui en sont les dépositaires 🙂

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