Et pourquoi pas un concert de Queen ?

Queen lego

Ouaaaaais.

Alors tu vois, l’autre soir nous nous sommes dit « et pourquoi pas aller voir une comédie musicale ? ». Tac comme moi n’avions pas fait cette sortie so londonienne depuis dix ans, nous nous sommes donc précipités chez le vendeur de billets le plus proche…

Mais que choisir ? Nous en avions vues certaines, regrettions que Mamma Mia soit encore si cher, Oliver ma mère adore et Les Misérables ce serait une redite (mais j’aime les redites) et il y a un risque réel que je me mette à brailler dans la salle… Ou bien… Enron ??? Mouahahahahah ! Oui, il y a une comédie musicale sur Enron : c’est de circonstance, avec la crise et tout et tout ! Finalement, le prix et mon affection sans faille pour Queen nous ont amené à prendre des places pour We will rock you.

Déjà je te place le décor : une belle salle à l’ancienne, avec balcons et poulailler. Et un public composé à moitié de djeunzs (anglais, donc toutes chairs à l’air et couleurs fluos dans les cheveux) et, pour l’autre moitié, de quarantenaires bien sonnés. Tous ont au moins une bière à la main, bières distribuées par les ouvreurs (c’est la preuve ultime que l’on est en Angleterre, pas en Inde) : pendant un moment, je doute, est-ce bien raisonnable…

Et tout à coup, c’est parti : une avalanche de sons, d’images, de lumières, Queen, des applaudissements à tout rompre. La salle s’enflamme, le public rit aux dialogues et frappe en rythme dans ses mains (et tu tapes, tapes, tapes, c’est ta façon d’aimer…). L’histoire est niaise au possible (une méchante firme informatique veut dominer le monde en tuant la liberté, donc le rock), prétexte pour faire résonner les chansons phares de Queen dont les paroles sont parfois modifiées pour les besoins de l’intrigue.

Cela passe mais… les deux chanteurs principaux ont une voix beaucoup, beaucoup trop standardisée, et vas-y que je vibre, et vas-y que je module, toutes résonances qui ne conviennent absolument pas aux chansons de Freddie Mercury. Mais qui conviennent bien à la bouillie musicale des télé-crochets que l’on nous sert (impose ?) depuis des années des deux côtés de la Manche. Qui surjoue l’émotion parce qu’elle ne la ressent pas. En contrepartie, les deux seconds rôles ont une voix excellente, pas besoin d’allonger les notes et de faire des effets : dommage.

Malgré tout, on marche, aux sons des succès qui nous ont bercé et je comprends pourquoi une partie de la salle est plus âgée : ce sont eux qui étaient à Wembley il y a presque vingt-cinq ans…

 

HIIIIIIIIIIIII !!!(0)Boah...(0)

7 commentaires

  1. Je plussoie la bière à l'entrée du théâtre... (j'ai laissé une partie de mon coeur en perfide albion, ils m'ont bien eux ceux là!)
    Sinon, un bon morceau de Queen en ce beau dimanche matin, ça met la patate!

    HIIIIIIIIIIIII !!!(0)Boah...(0)
    • @ Faustine : j'ai hésité avec "Chicago" d'ailleurs, mais ne connaissant pas les chansons, je me suis dit que j'irai une autre fois (et il faut que je l'écoute, maintenant !).

      HIIIIIIIIIIIII !!!(0)Boah...(0)
      • Je confirme, Chicago, c'est trop de la balle, on ne peut pas s'empêcher de chanter en même temps. Et puis je vais frimer un peu, Chicago, moi, je l'ai vu à Broadway, oué! Faudra t'entraîner avec le film avant de voir la pièce!

        HIIIIIIIIIIIII !!!(0)Boah...(0)

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