Petits attouchements indiens – Indian frotteurism

Ou « comment ma main bien avide a atterri par une étonnante et inattendue maladresse sur ton nibard »…

Main

Comme un grand nombre de compatriotes, tu caresses, remets en place, grattes. En public.

En permanence, devant tout le monde, tant que tu veux. Pourquoi, ça colle… ?

Il y a dix jours, c’est une amie sur un vol qui l’emmène d’Inde. Les lumières de la cabine éteintes, elle s’endort : à côté de son siège le couloir, de l’autre un siège vide avec un passager à côté, un jeune homme d’environ 25 ans. Au bout d’une demi-heure il se lève et se décale d’un siège. Se retrouvant donc près d’elle. Il semble s’assoupir. Sa main glisse par à-coups sur la cuisse de mon amie, remonte. Elle bouge, se recroqueville sur son siège, s’écarte. Il essaie de passer sa main sous son bras, il touche son sein. Mon amie est japonaise. On ne fait pas de scandale, quoi qu’il se passe, on ne crie pas, on ne hurle pas, on ne réduit pas le gars en bouillie par des coups et des mots, lui mettre la honte devant ses amis et appeler les hôtesses de l’air pour avoir son nom, son numéro de passeport et lui flanquer un procès au cul. Elle est Japonaise, il a eu de la chance…

Il y a quelques mois, dans un avion qui me ramène vers l’Inde, je regarde un film quand je sens fourrager sous mon siège. Des pieds butent sur les miens, le passager derrière moi s’étire apparemment, et je remue mes pieds pour lui faire comprendre qu’il a avancé ses jambes un peu loin. Quelques minutes plus tard, il recommence et presse de manière plus insistante. Non plus sur mon talon mais sur ma cheville. Il caresse. Là, j’ai levé mes pieds et ses orteils se souviennent encore de mes talons s’enfonçant profondément et rapidement sur ses os. Pratique qui semble avoir ses émules, c’est arrivé à d’autres amies… qu’à cela ne tienne, la prochaine fois je saisirai le pied et je tirerai fort, très fort.

Dans le nord de Bombay, il y a six mois, trois amies serrées à l’arrière d’un rickshaw, à moitié cachées par la capote. Après une longue journée de travail, au milieu d’un embouteillage. Le bruit des klaxons, des moteurs, les motos qui se faufilent et tout à coup une main qui jaillit, s’engouffre par l’ouverture du rickshaw et saisit le sein de l’une d’elles à la volée. La main qui presse, appuie, malaxe. La surprise, la douleur, la rage et la honte mêlées. La moto repart à toute allure avec le rire goguenard du passager assis à l’arrière dont une main savoure sa victoire.

C’est même un shopping centre de Bangkok dédié à l’informatique. La foule, les étals, les petits sacs que l’on porte à bout de bras en flânant. Jamais de réelle bousculade dans ce genre d’endroits. Et c’est tout à coup une épaule qui se colle à mon sein, le bras contre mon ventre et la main qui finit sur ma cuisse… LA technique indienne par excellence pour tripoter une femme dans une foule sans en avoir l’air, le jeté d’épaule balancé. Je me retourne, éberluée, ne pouvant imaginer un Thaïlandais lever même les yeux sur moi. C’est bien sûr un groupe d’hommes. Indiens, j’entends le hindi. Et le regard de celui qui m’a touchée, toujours, le tripoteur se retourne quelques pas plus loin pour échanger ce regard avec sa victime, voir si elle ose dire quelque chose. Le Pantip Plaza aura résonné d’un moderchod.

C’est une autre amie qui rentre de nuit chez elle, sort un billet de son porte-monnaie, le tend au rickshawwalla. Un doigt qui remonte l’avant-bras nu, qui caresse la peau sans en avoir la permission, sans vergogne et dans la protection de la nuit et de la rue endormie. C’est le taxiwalla qui réajuste son rétroviseur pour voir tes cuisses, pourtant tu portes un pantalon long. C’est le tailleur qui prend des mesures très serrées, très précises, sous les aisselles pour te faire une jupe. C’est le vendeur de chez Levi’s qui pose sa joue contre ton sein et s’y appuie en vérifiant la taille de ton jean.

Et ça, ce ne sont « que » les histoires de celles qui osent dire, qui osent raconter. Les Indiennes le subissent et se taisent, dans leur écrasante majorité.

Oui, l’Inde. Ce pays de la « pureté », où le toucher est rituel, porteur de sens. Ce pays où de nombreux hommes, quelles que soient les causes profondes, les circonstances, sont atteints pathologiquement de frotteurisme à haut degré, cette pratique où le plaisir sexuel s’obtient en touchant ou en se frottant contre une personne non consentante.

Peut-être donc cette manie de se tripoter l’entrejambe résulte du fait que dans la moiteur ambiante, le sperme, ça colle.

Alors parce que l’on t’explique bien qu’AUCUN geste n’est anodin en Inde, si tu sens en un quelconque endroit de ton corps une pression, une caresse que tu n’as pas autorisée, tu peux préparer ton poing…


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34 commentaires

  1. T'as oublié le type qui t'aide à essayer un sari dans une boutique et qui arrive à te mettre la main dans la culotte... (veridique, arrivé à une copine et à moi aussi).

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    • @ Blogi : argh... Iiiirk, ça me donne la nausée rien que d'y penser... en plus, on se dit quand même toujours "non, allez, n'ayons pas de préjugés, cette fois personne ne tentera quoi que ce soit"...

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    • @ Ingrid : merci 🙂
      Oui, et c'est aussi ce qui est rageant, c'est que ce sont les mêmes histoires, les mêmes tentatives, les mêmes gestes depuis des années et des années. Et pas un seul mouvement (éducatif, associatif, politique, médiatique) n'a réussi à en venir à bout...

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  2. Voila le genre de pratique qui me font sortir de mes gonds , moi qui suit généralement plutôt calme et discrète !

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  3. Super article comme d'hab'.

    Hé oui, on n'a pas le droit de regarder un couple s'embrasser sur un film, rouler un patin à sa femme en public en Inde Par contre tripoter des inconnues, et si possible des chaudasses blanches, c politiquement correct... Qu'elle soit mineure ou pas, moi ça m'est arrivé quand j'étais toutes jeune. Mais bon en Inde on n'est pas difficile avec l'âge, certains violent des nourrissons de qqs semaines.

    Et avec le nombre de célibataires mâles laissés sur le carreau du mariage par manque de femmes, ce genre de comportement n'est pas prêt de s'arrêter.

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    • @ Moushette : merci 🙂
      Sur l'âge tu as absolument raison, les "faits divers" des journaux le rappellent tous les jours malheureusement..., tout comme sur le fait qu'à partir du moment où la femme est occidentale, elle est considérée comme étant venue en Inde pour chercher "du mec" ou en tout cas qu'elle ne posera pas de problèmes à se laisser toucher puisqu'elle couche avant le mariage...
      En fait, je pense qu'il faudrait prendre le problème d'une autre manière : tant qu'il n'y a pas une véritable éducation des filles à rétorquer, balancer une baffe, ne pas avoir honte de dire que tel type dans le bus, le train, la rue a cherché à la toucher, cela n'avancera pas... Fight back... !

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  4. Je sais que cela est vrai, néanmoins j'ai passé 6 mois en Inde avec 7 amiEs (et des amis aussi!) et aucunes d'elles n'a eu ce genre de problème. De Goa, au Rajasthan, de Kochi aux Andaman, De Mumbai à Agra... Voyages en train, hotels miteux, et petites villes crasseuses.

    Je ne défend personne, je donne juste un contre exemple.

    Cependant il est vrai que ça les travaille ! (-;

    Le RER parisien n'est pas toujours rose et même si les écarts sont moins nombreux ils sont plus violents donc Mother India n'a pas l'exclusivité en termes de "flotteurism" .

    bonne journée

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    • @ Matth- Boud' : c'est bien que tu en parles, je vais pouvoir clarifier deux ou trois choses grâce à ton commentaire 🙂
      Le fait que tes amies n'aient eu aucun problème de ce genre est presque logique. Tout d'abord, en voyageant à plusieurs filles ou avec un ou deux garçons au milieu du groupe, TOUTE la perspective change. Être en couple ou en groupe d'ami(e)s, ce n'est pas se balader, se déplacer, être en contact avec des gens non dans des endroits touristiques mais dans la vie quotidienne en étant absolument seule non pas une heure ou deux dans la journée mais en permanence, chaque jour, pendant plusieurs années en Inde, il est presque certain malheureusement d'avoir ce genre d'expérience... Ce qui explique que tes amies, touristes d'une part (donc se déplaçant et allant dans des lieux où les gens, même au petit marché de Mysore ou dans un palais d'Udaipur, feront plus attention parce qu'un scandale comme ça pourrait être très problématique pour eux en terme de nombre de visiteurs), en groupe d'autre part, ont eu la chance de ne pas connaître cela. Mais comme tu le vois, toutes les personnes qui commentent pour l'instant ce billet sont des femmes; ayant vécu ou vivant ou ayant voyagé en Inde. Et toutes... ont connu cela au moins une fois. Malheureusement. Tes amies ont eu de la chance, tout comme moi le premier mois où j'ai voyagé en Inde, jusqu'au dernier jour à Pondichéry (anecdote dont je ne parle pas ici, un gars en vélo arrivant face à moi alors que je donnais le bras à mon conjoint sous un parapluie, par une pluie battante, qui colle sa main en plein sur mon sein... oui...).
      Ensuite, ce n'est pas nécessairement dans les endroits les plus populaires et les moins chers que cela arrive : deux des anecdotes dont je parle se sont passées dans un avion, et une autre dans un magasin Levi's. Disons qu'un garçon très peu "éduqué" dans un bus du fin fond du Rajasthan aura dix fois moins d'occasions de tripoter une Occidentale d'un mec du sud de Bombay qui roule un peu des mécaniques devant ses copains, et il osera surtout cent mille fois moins !!! Parce que sans doute lui a beaucoup moins accès à l'image de "pute" des Occidentales dans les films et les médias indiens, donc fantasme peut-être moins sur le fait d'en tripoter une.
      De plus, quand tu es à Jodhpur, Udaipur, Goa ou Cochin ou d'autres lieux très touristiques, si tu veux draguer une Occidentale, tu peux, il y en a à la pelle en haute saison, en bikinis, sexys, disponibles aux "rencontres culturelles" et prêtes à faire la fête. Pas besoin de risquer ce genre d'attouchement dans ces cas-là, autant aller bavarder directement... 😉
      Enfin, j'ai vécu 10 ans à Paris, pris le RER etc., il ne m'est arrivé qu'une seule fois d'avoir ce type de problème. J'ai eu de la chance à cet égard, je le sais, et cette amie japonaise dont je parle me disait que les attouchements dans le métro de Tokyo sont monnaie courante. Mais là, en Inde, il y a deux aspects différents : les scènes se passent non là où tu t'y attends le plus, où on fait plus attention en quelque sorte (train bondé, bus bondé etc.) mais là où l'on penserait que les hommes n'oseraient pas essayer ou seraient suffisamment polis, respectueux et "éduqués" pour ne pas le faire. Une cabine d'essayage imagine-toi... un avion... d'où la rage encore plus grande ! L'autre élément c'est qu'en France, en Europe, l'homme qui tripote se cachera, s'enfuira, parce qu'il a 75% de risques que sa victime lui balance une claque, hurle etc. En Inde ? Les Indiennes se sentent trop déshonorées pour dire quoi que ce soit, l'habitude se prend donc rapidement... et comme l'image de l'Occidentale est ce qu'elle est en Inde...

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      • Tout à fait d'accord avec toi,
        Pour clarifier mes propos:
        - je n'étais pas en Inde en touriste
        - en voyageant nous n'étions que 2 (couple)

        Nous avons eu de la chance, et avoir vécu à B'lore, ville habituée aux européens, a surement joué aussi.

        Dsl pr la réponse tardive! (-;

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  5. Merci pour cet article chouyo ! Ca fait froid dans le dos, euh plutôt sur les seins.
    Est-ce que les indiens résevent le frotteurism aux étrangères ou agissent-ils de la même façon avec les indiennes ?
    Et eux, que diraient-ils si les femmes faisaient la même chose ?

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    • @ Womann's World : de rien 🙂 Oui... hihihi !
      Tous les témoignages tendent à prouver que les Indiennes subissent ces attouchements en permanence, dans les trains notamment, sans rien oser dire.
      Ce serait une excellente manière de répondre, que les femmes commencent à tripoter elles aussi, à tâter des fesses, à soupeser l'entre-cuisse... sauf qu'en fait cela aurait pour effet négatif de confirmer deux choses. Cela confirmerait d'une part pour les Occidentales qui le feraient qu'elles n'attendent que ça en venant en Inde, trouver du mâle et se le taper. Et d'autre part pour les Indiennes, dans le cadre de la pensée hindoue je crois (à vérifier dans les lois de Manou si je me souviens bien), cela confirmerait que la femme est avide de sexe tant qu'elle n'est pas mariée-donc-engrossée-donc-plus-calme. Cela rentrerait donc parfaitement dans le schéma et ne constituerait pas en réalité une réplique adéquate...
      Enfin, il y a un tel dégoût du corporel qui s'installe que je ne veux même pas y penser... 😉

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  6. Tellement banales ce genres de pratiques dégoûtantes! Et le pire c'est ce petit air de pas y toucher, ce "quoi? moi? non j'ai rien fait, vous avez rêvé"...grr.
    Dans le métro parisien bondé, j'ai eu droit au collé serré, très très serré. Genre le mec se frottait tranquillement les parties dans mon bas du dos! GRRR S.O.S! A bas les gros pervers!

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    • @ Galia : je vois bien ce regard dont tu parles, et iiirk pour ce qui s'est passé dans le métro... ! En fait, le regard que j'ai pu entrapercevoir ici est plutôt le "j'ai réussi, t'as aimé ? tu vas faire quoi, dire quelque chose ?"... en tout cas, c'est ce que j'y ai lu.

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  7. Hélas oui,les indiens sont adeptes du frotti-frotta.Je n'ai jamais eu ce genre de probleme mais mon amie lors de mon premier voyage était a coté d'un de ces tripoteurs dans un bus,le mec comprenant que nous étions deux et après les regards noirs que je lui ai lancés a préféré changer de place.J'ai en revanche eu des propositions déplacées mais sans geste déplacé,heureusement pour eux parce que j'ai le reflex "broyage de couilles"très affuté!
    Sinon pour ce qui est du gratt'coucougnettes et autres spécialités,c'est apparemment a cause de la chaleur,Mister india qui décidément n'est peut etre pas si indien que ça n'a trouvé que ça comme réponse."les bonbons collent au papier "comme on dit.
    Sais-tu qu'en Italie lorsqu'un bonhomme croise un corbillard ,ou pour se porter chance,il se touche les parties?Et oui,les romains aussi vénéraient les phallus!

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    • @ Zaneema : ah oui, les propositions déplacées c'est encore une autre partie de la "séduction" que l'on peut expérimenter en Inde. Je pense qu'effectivement quand c'est possible obliger le tripoteur à battre en retraite est le mieux ! Il y a aussi le fait qu'il est parfois difficile de réagir, la surprise, la peur, la honte, et que l'on ne trouve la "bonne" parade sur le moment...
      Hihihi, oui j'ai entendu parler de cette explication, qui est réellement probable (l'image du papier et des bonbons me reste, je vais essayer de ne pas y penser au prochain bonbon que je mangerai mais... hihihi...). Egalement le fait qu'avec les conditions d'hygiène corporelle et sanitaire en plus de la chaleur humide, les champignons et autres eczémas etc. doivent déclencher pas mal de démangeaisons à cet endroit !

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  8. Argh, moi qui tolère à peine une présence rapprochée dans une file d'attente (et qui nonchalamment ai une fâcheuse tendance à balancer des faux coups pardon-j'ai-pas-fait-exprès pour reprendre de la place), je crois bien que je hurlerais aussi. La traduction de moderchod, c'est quoi ?

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  9. Mouahahaha, l'Inde, pays de tripotewallas ^^
    Sur la photo, t'es sure que le gars n'est pas marseillais? : )

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  10. Allez, une petite dernière pour la route qui date de cet après-midi.
    Dimanche, il fait beau, dans un hotel classe de Juhu qui donne sur la mer. Une etrangère (en bikini, mais z-à quoi pensait-elle donc, la malheureuse??) s'assoit sur la murette qui sépare la terrasse élevée de la plage ou le mur de 4-5 mètres de haut si on est côté plage. Quand soudain, branle-bas de combat, cris, etc... Et là, on voit qu'un indien a grimpé sur le mur pour la toucher et qu'en bas, il y a un attroupement de plus de 50 mecs gogenards... Le pire, c'est que son mec était assis juste à côté d'elle, mais ça n'a pas fait peur à l'Indien.

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    • @ Blogi : mais... mais... nan mais le pire, c'est que les techniques et les subterfuges en tant que tels sont brillants voire drôles si ce n'était l'INTENTION derrière !!!

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    • @ Des pas perdus : oh... un ami m'avait raconté des propositions coquines pas du tout déguisées, mais je n'avais jamais entendu parler d'attouchements ! Comme quoi, ce n'est ni un problème de femmes, ni un problème d'hommes : c'est le problème de savoir où commence l'intimité de l'autre !

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    • @ Estellecalim : tu as eu cette expérience toi aussi ? Cela ternit très clairement l'image de l'Inde pour les voyageuses, et ce n'est malheureusement pas une question de savoir si l'on est "habillées correctement", si l'on se "comporte correctement" etc. Le rapport au corps de la femme, et de la femme blanche, est totalement à réenvisager...

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  11. Que ce soit à Delhi, Paris ou Mexico, les mêmes histoires reviennent. Combien d'entre nous n'ont jamais été victimes d'attouchements de leur vie ? Je ne suis même pas sûre d'en trouver une. Toujours la même violence à l'encontre des femmes : la domination masculine mondiale a de beaux jours devant elle... triste !

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    • @ Blissbille : avec très certainement un fatalisme à cet égard. Et j'avoue penser pour ma part qu'une éducation auprès des femmes et des mères en Inde précisément pourrait changer bien des choses, sur le rapport à la femme, au corps de l'autre, à l'intimité de l'autre.

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  12. Hello, meme experience pour mon amie japonaise hier a Mumbai du cote de CST station Mumbai un groupe de 3 mecs et un qui plotte ma copine, comme ils etaient 3 j'ai hesiter a les cogner juste des insultes en francais qu'ils etaient des porcs et que j'esperai que leurs meres meurent.
    Bref desormais pour moi homme indien = porc

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    • @Greg : je n'irai pas jusqu'à faire une telle généralité. Simplement, il y a une propension à croire en Inde que l'étrangère (identifiable physiquement, donc cela touche moins les femmes ayant un type physique indien) est une femme aux moeurs légères. Donc tous ceux qui auraient une frustration ou un désir quelconque ou l'envie de rouler des mécaniques face à leurs amis ne se gêneront pas avec une étrangère puisqu'à la base même elle est "libre", voire est venue en Inde pour chercher ça ? En revanche, c'est comme partout : il y a des hommes en Inde respectueux du corps des autres et tout à fait capables de cacher et réfréner leurs pulsions. Tout dépend du niveau d'éducation et de frustration, de promiscuité, du lieu etc. Donc non : les Indiens ne sont pas des porcs. Certains tout comme dans d'autres pays se conduisent de manière odieuse et répréhensible...

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