Des femmes.

Et dans deux jours, je vous parle de pilule. Na !

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Un écrivain que je n’ai pas encore pris le temps de lire : Doris Lessing.

La liste des cent livres prétendument préférés des Français était peu paritaire, révélant l’un des aspects les moins glorieux de l’édition française, des concours auto-congratulant et du lectorat moutonnant… Taguée par Noisette, voici donc une liste de livres écrits par des femmes. En fait, non.

Voici une liste de livres qui m’ont marqués, et qui ont été écrits par des femmes : parce que s’il s’agissait juste d’une suite de noms d’écrivains sans queue ni tête, sans qualité ni style, juste parce que ce sont des femmes, cela n’a aucun sens. Bien souvent d’ailleurs, je constate que l’on voit des noms féminins sur les livres (exceptés aux rayons loisirs créatifs, cuisine, maternité, littérature pour enfants et ésotérisme…) surtout dans les catégories roman policier et témoignages. Et comme je fuis ces derniers, les romans à succès, les rentrées littéraires et tout mouvement d’extase littéraire soudaine, je lis peu d’écrivains qui soient des femmes… Mais. Mais il y a quelques romans qui m’ont marquée, fortement marquée :

Notes de chevet, Sei Shonagon (et pourquoi pas Le Dit du Genji de Murasaki Shikibu ? Parce que je ne l’ai pas encore lu)

L’Heptaméron, Marguerite de Navarre

L’Inde où j’ai vécu, Alexandra David-Néel

Mémoires d’une jeune fille rangée, Simone de Beauvoir

La Douleur, Marguerite Duras

Le talentueux Mr. Ripley, Patricia Highsmith

Il devrait y en avoir cinq. Non ? Oups…

Tiens, et puisque nous parlons des femmes, parlons chaussures : les syndicats britanniques se sont alliés pour demander à ce que les talons ne soient plus obligatoires dans un quelconque emploi pour les femmes, au nom de la parité (cet élément du dress code ne fait pas partie de la panoplie masculine) et au nom de la santé. Certaines femmes disent avoir du mal à s’imposer du fait de leur taille,  ce que je peux comprendre ; toutefois, la lutte ne porte pas sur l’interdiction des talons mais l’interdiction d’obliger à porter des talons : j’avoue que s’il me fallait porter des talons au travail, cela me serait vraiment difficile (mon dos et mes pieds en souffrent, et déjà grande cela m’oblige souvent à me rapetisser face à des interlocuteurs plus petits). Et puis monter les étages, arpenter une salle de classe sept heures d’affilée (je marque mon territoire, toujours), courir après le RER, ou avoir une paire de rechange dans son sac alors que l’on a déjà des livres, des copies, des cahiers, le repas de midi et une bouteille d’eau, non, ça ira.

Libre choix, donc, ce serait bien…



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24 commentaires

  1. Marguerite Duras et Simone de Beauvoir j'ai lu....le reste non.... et en ce moment c'est désespérant, je ne lis pas...... alors qu'avant je dévorais.....

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  2. @ Ysa : tu lis par périodes ? Peut-être as-tu moins de temps, concrètement, ou bien as-tu l'esprit ailleurs et ne parviens-tu pas à te concentrer ?

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  3. @ M1 : tu as commencé avec le film de René Clément ou celui plus récent ? J'ai vu les deux, mais le plus ancien m'avait laissé une impression bizarre, comme trop daté, et le plus récent, trop "je veux faire ancien". Est-ce bien clair ce que j'écris là... hum... 😉
    Mais dans le dernier joue Jude Law, un des rares acteurs beaux gosses qui soit... acteur. D'où ma préférence nette pour cette version, héhéhé !

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  4. @ Angélita : même le Patricia Highsmith ??? Alors là, ça m'étonne : il faut absolument que tu le lises, toi qui aimes les romans policiers (enfin, là, c'est du roman noir). Tu peux d'ailleurs lire tous ses romans noirs !
    Sur les lunettes, je n'ai pas compris... tu voulais dire talons ?

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  5. A part le premier que je ne connaissais pas (mais je file me le procurer) j'aime tout les titres que tu as cité !

    Pour les talons, moi j'adore, ça fait une belle jambe, personne m'y oblige au boulot, tu peux venir en plat, du moment que c'est pas des basket. mais si on me forçait, évidemment je détesterai !

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    • @ Océane : oui, les talons j'aime aussi, mais de temps à autre. Heureusement, ils n'étaient pas imposés là où j'ai travaillé car j'aurais immédiatement... hurlé. Pour le principe.

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  6. Le talentueux Mr Ripley, j'ai vu le film avec Matt Damon, (oui on était ensemble ou cinoche pendant que Georges était à boire un café à côté chez nezpressé) donc j'ai vue le film deux fois, j'ai beaucoup aimé la première fois, et je festoyais à l'idée de le revoir.... et bien la deuxième fois ça a fait plof ! plof !

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    • @ Ckankonvaou : hmmm, je te laisse Matt, moi je vais au ciné avec Jude. Cela ne m'étonne pas que le film ait mal vieilli (ce qui n'est pas le cas de Jude, d'ailleurs...).

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    • @ El Fennec : ben écoute, en fait non. Parce qu'il faudrait choisir, qu'il faudrait aussi rajouter certains opus des soeurs Brontë et que là je n'ai pas la place !

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    • @ Ckankonvaou : l'intérêt des romans de Jane Austen est double. D'une part, ils sont construits essentiellement autour des femmes de la bourgeoisie, de leur rôle, de leurs aspirations et des conventions sociales ; les dialogues sont délicieux, avec cet esprit british qui fait que l'on se régale à chaque page. Les deux ensembles en font des oeuvres légères dans la forme et très profondes sur le fond. Cela annonce, d'une certaine manière l'univers d'Oscar Wilde. A lire aussi dans le même genre et encore plus grandiose par le fait que c'est une fresque plus longue, plus sarcastique, "La Foire aux Vanités" de William Thackeray.

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  7. @ckankonvaou : Pour faire très court je dirais ceci.
    Les romans de Jane Austin se déroulent dans le cadre le moins excitant et le moins original qui puisse exister : celui de la gentry provinciale anglaise du tournant des XVIIIe et XIXe siècles. Non seulement on ne trouve dans ses romans aucune action, mais les personnages mis en scène sont en plus totalement ordinaires et vivent une existence elle aussi totalement ordinaire, tout au plus un ou deux des personnages cherchent à se marier ou cherchent l’amour.
    A partir de là, de cette banalité affligeante, Jane Austin mette en œuvre la seule chose qui vaille en fin de compte dans un roman : la description psychologique des personnages et celle de leurs interactions. Cela, elle le fait avec finesse, subtilité, légèreté et humour. Ainsi, partant de rien, elle parvient à l’universel.
    Rare sont pour moi celles et ceux qui sont parvenus à disséquer des âmes si finement et si bellement. Voila donc pourquoi j’aime ses romans, cela dit, on n’est pas tous obligés d’aimer la même chose… encore heureux…

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