Un billet qui aurait pu sentir bon : le DéoHebdo #OCRI

Aujourd’hui, ramené de pérégrinations improbables, j’ai décidé de te présenter un nouvel Objet Culturel Révélateur d’Identité…

le DéoHebdo.

Qui n’est pas un journal hebdomadaire comme on aurait pu le croire, journal dédié uniquement aux déodorants décortiquant sur 20 pages le pourquoi du déo, le comment du déo, le quand du déo et surtout lequel de déo. Le sujet le mérite amplement pourtant, vu le nombre de petites bouteilles (j’aurais dit « à rouler sous les aisselles » si je n’avais craint de faire une mauvaise référence) que nous proposent les rayons et les sacs à main de nombreuses personnes terrifiées par leurs propres effluves.

Que nenni, bonnes gens !

Le DéoHebdo est en réalité une brillante idée qui avait atterri au fond d’un rayon caché d’une boutique japonaise (ce détail a son importance) de Bangkok. Et le concept commence fort : un déodorant plat… tadam !

Déodorant hebdomadaire 3

Avoue que, toi qui souhaites voyager le plus léger possible, le plus pratique possible, et qui aimerais au passage ne pas démolir ce qu’il te reste de vue pour vérifier si oui ou non la bouteille fait plus de 100ml, le déodorant plat pourrait bien avoir son utilité !

Pour les besoins de la cause, tu consens donc à plisser encore un peu les yeux et lire ce qu’il y a d’écrit en tout petit sur l’emballage… « ZERO-odor » donc… la chose proposée est bien un déodorant (et non un anti-transpirant, ce qui soit dit en passant est en réalité le plus nécessaire sous nos latitudes effarouchées par les auréoles et la seule mention de sudation #HygiénismeÜberAlles). Mais pour le coup, ce serait parfait : tu n’embaumeras pas tes compagnons de voyage !

Ce détail a son importance.

Surtout au petit matin dans un train chinois quand tous ceux qui t’entourent dégustent une soupe tamarin-crevettes…

Le second détail, c’est le « Sweat and Bath Proof » : là, ton cerveau agile bondit vers la mousson indienne ou les typhons taïwanais et glapit de joie (le cerveau qui glapit, un grand moment !). Tu ne perdras donc pas le bénéfice de ton déo MÊME quand tu seras en train de courir après tes sandales perdues dans un fleuve de boue au milieu de la rue ! On peut aller nus pieds, mais sûrement pas puer !!!

Mais ce qui emporte toutes les convictions, c’est le « 120HR+ ».

Sérieux… ce déodorant fonctionne pour une semaine. Oui. Imagine, le paradis à portée de tes doigts : trois lingettes en pochettes scellées, donc trois semaines de bonheur désodorisé réduit à quelques grammes ! Révolutionnaire !!! Plus à te soucier d’odeurs corporelles incommodantes quand tu voyages sous des latitudes tropicales, plus de déodorant à passer sur toi et tâchant tes chemisiers pour aller travailler, et d’ailleurs on devrait en fournir avec les tickets de métro et les pass Navigo à l’entrée des RER, tu ne crois pas… ?

Et pourtant… l’hygiénisme me révulsant toujours plus que les odeurs corporelles (et ce, même avant l’Inde : je crois que c’est la vision d’une cuvette de toilettes japonaise recouverte de moquette qui m’a définitivement achevée), la peur m’a saisit devant ce produit. Quoique fort aventureuse en matière culinaire (des criquets aux larves, de n’importe quel animal qui fait miaou ou wouaf à la méduse), je suis timorée pour la peau… Que peut-on mettre de si asséchant que sa peau ne produit plus d’odeur pendant une semaine ? un élément si violent que tes glandes sudoripares se contractent de terreur et fuient dans une autre partie de ton corps ??? De la pierre d’alun tellement concentrée que… ? Je n’y crois pas.

Je l’avoue donc à la face du monde ou tout au moins de ceux qui lisent ce blog : je n’ai PAS essayé la chose qui attend sagement encore dans ses pochettes.

Je suis une chochote, OUI !

Déodorant hebdomadaire

Léger, discret, pratique pour voyager, j’ai pourtant préféré garder mes aisselles transpirantes et empuantir à moi toute seule un train de nuit indien. Ou un bus-couchette à travers le Xinjiang alors que je n’ai pas vu l’ombre d’une douche depuis une semaine. Je n’ai pour te dire, même pas ouvert la chose pour en vérifier l’odeur, la texture.

Je suis telle une glande sudoripare à la vue de ces lingettes « For healthy lifestyle ».

Terrifiée.

HIIIIIIIIIIIII !!!(0)Boah...(0)

10 commentaires

    • @Reinemère : MOUAHAHAHAH !!! En fait, c'était çaaaaa !!! Nan mais sérieusement, ça fait peur toutes ces mentions... il n'y a rien dedans MAIS ça bloque ta transpiration sur une semaine... #LeGodzillaDeLaSueur

      HIIIIIIIIIIIII !!!(0)Boah...(0)
    • @ Nekkonezumi : OUI ! C'est vrai !!! Abolissons l'hygiène (et puis ça règlera les problèmes de surpopulation, donc les problèmes d'amenuisement des ressources etc. #ToutBénèf') 😉

      HIIIIIIIIIIIII !!!(0)Boah...(0)
  1. Non mais je n'y crois pas ! Quelle chochotte toi !!! Allez, au travail, ça à l'air génial, tu nous fais le test je veux savoir 😀

    HIIIIIIIIIIIII !!!(0)Boah...(0)
  2. Oui,ils mettent ce qu'il n'y a pas mais pas ce qu'il y a ...méfiance.Ou alors ça fait 2 en 1,tu ne transpires plus parce que tu n'as plus de peau...par contre j 'ai remarqué qu' en Inde ma transpiration sent les épices et c'est tout de suite plus agréable mes kameez a la fin de la journée sentaient le garam masala!pratique ,il suffit d'inbhiber toutes les molécules de son corps en mangeant indien et hop tu sens la bouffe sous les aisselles!;)

    HIIIIIIIIIIIII !!!(0)Boah...(0)
    • @ Zaneema : c'est exactement ce que je craignais, de voir disparaître mes aisselles !!!
      Mouahahahaha, je ne veux même pas me faire une image de ce que tu es en train de décrire (mais oui, l'odeur corporelle change en fonction de ce que l'on mange, cela me fait toujours halluciner, et c'est particulièrement sniffable en Inde !) 😉

      HIIIIIIIIIIIII !!!(0)Boah...(0)

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