Une journée et des femmes en Inde

Journée de la Femme Trichy 5

L’écart extrême entre le fantasme et la liberté réelle laissée aux femmes en Inde…

Admire quand même le jet d’eau sur le côté : quelle finesse dans le symbole, n’est-ce pas ?

Progressivement, j’ai fréquenté des femmes indiennes de manière plus régulière et approfondie. De toutes conditions, de toutes religions, passant des conférences culturelles huppées aux bus d’Etat brinquebalant sur les routes de campagne, du string aux burqa et sari couvrant des orteils au nez (oui, le sari aussi, je t’assure : l’Islam n’est pas l’unique source d’oppression vestimentaire des femmes… hum…), j’ai pu observer la femme indienne, dans son quotidien et à tous âges.

Alors j’ai réfléchi et j’ai pensé t’offrir un panorama photographique : j’ai pensé qu’à toutes ses femmes qui tiennent à bout de bras l’Inde, qui se battent et se débattent, à toutes ses femmes qui font perdurer les conservatismes et les archaïsmes et à toutes celles qui luttent contre, on pouvait dédier une tasse de thé et quelques minutes.

Sur deux années, voici donc des portraits en situation, pris posément ou à la sauvette, à la ville ou aux champs, en face ou d’un rickshaw, parfois flous ou trop précis, très souvent de dos car la pose m’indispose. Voici donc les femmes du Karnatka, du Bengale occidental, de l’Orissa, du Kérala, du Madhya Pradesh, du Tamil Nadu ou bien du Rajasthan, du Maharashtra, de Goa ou encore de l’Andhra Pradesh. Enfants d’abord, à l’école ou dans la rue, jeunes filles au lycée ou travaillant, mères bien sûr et ramenant quelques roupies à la maison, âgées enfin, travaillant toujours ou prenant un repos mérité.

On clame souvent que la femme indienne influe sur la destinée du pays, occupant des postes politiques à responsabilité, étant beaucoup plus présente au Parlement qu’en Europe, dirigeant de petites entreprises, partant étudier seule à l’étranger. Mais c’est l’arbre moderne qui cache la forêt archaïque d’autant qu’elles sont fières et indépendantes, avec seulement une demi-douzaine de domestiques pour les surveiller…

Tu ouvres alors un joli agenda scolaire destiné aux collégiennes. Il est ponctué de gravures des travaux que la femme aimante accomplit : laver à grande eau le sol, cuisiner, aider aux champs, laver les enfants*. Et tu creuses un peu, ta copine du sport t’explique entre deux rotations de jambes qu’elle est telllllllllement comblée d’avoir eu deux enfants à 18 ans, le plus grand bonheur de sa vie, et que son mari prend tellllllement soin d’elle qu’il ne l’autorise qu’à sortir une fois par jour pour aller au sport, car « Bombay est une ville dangereuse » (il a donc choisi la salle de sport à l’angle de la rue…). Tu voyages et tu vois ces femmes qui ne font pas un pas sans un homme avec elles, un père, un mari, un frère, un fils. Tu vois celles qui triment à longueur de journée accroupies mais que personne ne voit plus, pour que tes pieds foulent un sol lavé chaque jour, tu vois celles qui trient les feuilles de pipal à Dadar entre 1h et 3h du matin pour que la ville soit approvisionnées de paan le lendemain, tu vois celles encore qui, assises sur le trottoir, revendent les primeurs qu’elles sont allées acheter au marché de gros.

Il y a celles qui portent un jean et des talons cliquetant à chaque pas, qui parlent le plus fort possible dans leur téléphone pour que tout le monde entendent bien à quel point elles sont surbooooookées, à quel point elles ont un langage hyper à la mode. Il y a les rombières qui s’imposent, du regard, de la taille et du verbe haut (et que l’on se délecte à remettre à leur place, du regard, de la taille et du verbe serein). Mais il y a aussi la belle-soeur du chauffeur, morte brûlée vive par l’huile bouillante qu’elle s’est « déversé sur elle », lasse des agressions de son mari ivre : on y croit tous, et l’on pense aux nombreux suicidés d’une balle dans le dos de l’ancienne URSS…

Ces toutes petites filles qui, on le lit chaque jour dans les journaux, ont subi des viols, des tortures, ces jeunes filles enlevées ou vendues pour être mariées, passées d’hommes en hommes dans des villages où le ratio est tellement disproportionné que c’est la seule solution trouvée pour pouvoir avoir des enfants à faire travailler (dans le Maharashtra, qui n’est pas l’Etat le plus pauvre…, le ratio était de 922 femmes pour 1000 hommes au recensement de 2001). Cette femme dont la belle-famille n’a retrouvé que les cendres tandis que ses bijoux avaient étrangement disparu, ces filles juste nées qui « tombent » malencontreusement dans les toilettes des trains, ces femmes âgées enfin, quasi handicapées par un collapsus, signe de grossesses nombreuses et mal suivies, par le surpoids important des hautes castes ou par des rhumatismes tels que percluses, elles ne font plus un pas seules.

La condition de la femme progresse en Inde, mais pour qui ? pour quelles strates de la population ? pour quelles castes ? Un peu de littérature dalit (intouchable) met choses au clair, et il suffit juste d’ouvrir les yeux autour de soi pour en avoir des témoignages quotidiens.

Au risque de plagier un dicton africain, être une femme c’est n’être pas beaucoup, être une Indienne, c’est n’être vraiment pas grand-chose, mais être une Indienne de basse caste c’est n’être vraiment rien du tout…

Alors tu cherches la Journée internationale de la Femme à Bombay, et tu te marres. Deux marches, l’une organisée par les communistes, l’autre par les ultra-nationalistes hindous. Une conférence aussi, mais avant tout des enseignes profitant de l’aubaine commerciale. Quelques articles assez légers ou encore un supplément signé par des femmes (une fois par an, ça ira !) d’une naïveté affligeante voire effrayante ( « je pense qu’en fait les femmes en laissant une supériorité de façade aux hommes font preuve d’une plus grande intelligence et affirment par là leur supériorité » : je préfère ne même pas commenter tellement c’est inepte…).

Bon, allez, une journée est vite passée…

* Tiens, ce sondage tombe à pic…

HIIIIIIIIIIIII !!!(0)Boah...(0)

45 commentaires

  1. « je pense qu’en fait les femmes en laissant une supériorité de façade aux hommes font preuve d’une plus grande intelligence et affirment par là leur supériorité »
    je me souviens avoir lu des propos assez équivalents de M.Yourcenar dans son discours d'entrée à l'Académie française. Comme quoi...

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  2. Pour moi, le 8 mars est avant tout et restera d'abord, l'anniversaire de mon frère ... et ça le restera d'autant plus, tant qu'il y aura dans le monde tout ce que tu décris là ...

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    • @ Faustine : c'est tout de même beaucoup plus important, je suis d'accord ! D'autant que la journée de la femme, ou du traitement respectueux de tout être humain quel que soit son sexe devrait être tous les jours et pas seulement le 8 mars...

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    • @ Bérangère : de rien ! Voici aussi un autre destin de femme indienne, tellement... typique et atypique à la fois. Je ne sais pas si on parle d'elle aujourd'hui encore en Inde, je ne sais pas si elle a été élevée au rang d'héroïne ou si elle a été rayée des mémoires, ou si on arrive à parler de son histoire sans passion et de manière critique : tu soulèves un point fort intéressant en rappelant son nom, je vais aller regarder ça !

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  3. Heureusement que c'est vite passée. Il y a pas mal de boulot dis moi. Une journée, c'est pathétique, c'est de la commisération.

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    • @ Océane : oui, hihihi !
      Du boulot, ça oui. Il y a beaucoup d'associations, d'ONG et de programmes étatiques qui tentent d'améliorer les choses, mais la "Journée" c'est effectivement tellement pathétique qu'on n'en a pas entendu parler...

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  4. Magnifique cette affiche, ça doit être tellement tendre et sensuel de se prendre un jet d'eau dans la face.
    N'empêche que les femmes devraient être contentes qu'on les fêtent une fois dans l'année tout de même ! Au moins les hommes aujourd'hui pourront leur dire "bonne fête", ça leur fera une parole dans la journée.

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  5. De mon "balcon", à Paris, les femmes de Ganesh sur http://flanepourvous.blogspot.com/2008/08/13e-fte-de-ganesh-paris.html

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  6. Tous les articles que j'ai lu ce jour sont bien triste en cette journée symbolique. C'est sûr, il y a encore du travail...
    Les photos sont sublimes.

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    • @ Petula : merci beaucoup ! Effectivement, beaucoup de choses à entreprendre et l'on souhaiterait que cette journée ne soit qu'une apothéose de toutes les journées passées à tenter d'aider les femmes qui en ont besoin. Mais c'est finalement plus symbolique qu'autre chose.

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  7. Merci beaucoup pour ce panorama de la femme indienne, multiple, et qui montre que cette journée de la femme, c'est du pipi de chat face à tout ce qui doit encore évoluer dans le monde, pour que l'égalité existe un jour. Si c'est possible...

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  8. C'est bien ce que je me dis : vue d'ici, cette journée se résume à s'offrir le coiffeur. C'est tout juste si on confond pas avec Noël, bientôt on va te convaincre qu'il faut offrir un cadeau aux femmes le jour de la journée de le femme ! Je suis contente de lire et de voir un texte intelligent qui n'est pas brandi par une amazone castratrice, moi !

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    • @ Nekkonezumi : un peu pareil, j'ai surtout vu des pubs pour des salles de sport, des magasins ou des spas qui offraient des réduction ce jour-là. Ce qui énerve un peu, comme si le travail à faire concernait, comme tu dis, le fait de mettre plus de cadeaux sous le sapin...

      Merci beaucoup !

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  9. Très bon post Chouyo, ton post est à la fois doux et révolté, doux parce qu'il rend hommage aux femmes indiennes, et révolté parce que cette marginalisation est insupportable, d'autant plus intolérable qu'elle garde les femmes dans une pauvreté sociale et intellectuelle ! Le système des castes est déjà une plaie pour toute la société indienne, encore plus pour les femmes.
    Sinon le jet d'eau sur le visage de la nana c'est d'un glamour ! : )

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    • @ M1 : tu as vu ça ? Et surtout je trouve la suggestion du jet d'eau fine, intelligente, beaucoup de poésie... hum...
      Tu résumes bien mon sentiment, hommage et révolte : il y a tout de même en Inde un empilement de choses qui font que la lutte pour le respect des droits des femmes devient une lutte beaucoup plus globale finalement.

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  10. Ouah ça dépote de bon matin!!!Un grand Merci a toi!C'est vrai il y a du boulot et s'il n'y avait qu'en Inde...Moi ce qui m'a toujours intérrogée,c'est cette universalité de la souffrance féminine ,pourquoi tout autour du monde ce sont les femmes qui triment?
    En France ,on parle de la journée de LA femme,ça me hérrrriiiiiiiiissse a un point!Comme si nous étions un spécimen de laboratoire encore inconnu ,un quelque chose a prendre avec des pincettes,des fois que ce soit contagieux.

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    • @ Zaneema : c'est vrai que j'aurais aimé écrire sur les avancées, il y en a, mais il y aussi encore tellement de travail derrière...
      La loi du plus fort peut-être ? Le mâle sorti de la jungle qui soumet les plus faibles, donc les femmes, et ce système qui perdure ensuite ? Je n'ai pas approfondi la question, du féminisme en général, donc je n'ai qu'une intuition, sans doute très réductrice, autour de cette question.
      Oui, le fait d'avoir instauré ceci comme une "journée" (unique dans l'année en plus, pourquoi pas le lundi de chaque semaine, cela aurait été beaucoup plus utile ! Chaque semaine rappeler le travail à accomplir) dessert de plus en plus le message, j'ai l'impression.

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  11. Trop facile de tout généraliser! Oui, l'Inde est fière d'avoir une Indira Gandhi, une Pratiba Patil et des Chief Minister femmes. Peut-on en dire autant en France qui n'a jamais eu de femme à la tête de l'Etat? On s'y bat encore pour la parité, pour les salaires et la reconnaissance.
    Aujourd'hui, le gouvernement français essaie de renvoyer les femmes au foyer, on revient aux couches lavables, on revient aux agrumes du jardin, on revient à économiser l'eau, aux sacs en toile, au vélo. L'Inde l'a toujours fait et continue simplement à le faire : archaïque pour l'occident,oui! Non, pas pour les Indiens.
    Quel dédain envers le travail des indiennes! J'en suis outrée! au moins elles ne vivent pas de RMI et ne sont pas des parias de la société.
    Cessons de critiquer la condition féminine ailleurs et regardons nous dans le miroir pour faire le point!Si une femme parle d'une autre ainsi, on est mal barré!

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    • @ Astia : je ne comprends pas très bien votre propos... Ce billet est un hommage aux femmes indiennes que je rencontre chaque jour : peut-être ne l'avez-vous pas saisi ? Peut-être n'avez-vous pas vu qu'en soulignant les difficultés auxquelles elles sont confrontées j'insiste sur leur courage, leur détermination ? Certaines comme dans tout pays tendent à confirmer une condition féminine rabaissée, d'autres tâchent de la changer et j'essaie de soutenir ces dernières en montrant la réalité, qu'il y a encore un énorme travail à accomplir et qu'il ne faudrait surtout pas croire que ça y est, c'est bon, les femmes vivent bien mieux en Inde. Non, du chemin a été fait mais il reste encore nombre de choses à améliorer (et bien sûr, dans nombre d'autres pays mais mon propos ici est l'Inde et notamment Bombay puisque j'y vis).
      L'Inde tente effectivement de conserver une certaine parité politique, mais qui n'est que de façade comme vous le savez si vous avez suivi les débats actuels pour le vote d'une loi instaurant un quota féminin au Parlement indien (le vote devait avoir lieu hier, je pense que vous l'avez suivi puisque vous semblez être au courant de la condition féminine en Inde). Avoir une présidente, un Premier ministre ou des ministres d'Etat qui sont des femmes n'a malheureusement strictement rien à voir avec la condition féminine au quotidien en Inde, condition dont je peux témoigner puisque je la vois chaque jour.
      De plus, vous parlez de sujets concernant la France et tombez dans la comparaison de deux pays : ce n'est absolument pas mon propos, mais si c'était le cas, je serais la première à souligner les manques en terme de parité et de droits en France, pour un pays se prétendant moderne (disparité des salaires, inégalité des chances etc.). Toutefois, ayez bien conscience que même en comparant, la condition des femmes, et notamment des femmes de basses castes en Inde, n'est en aucun point comparable à la situation française. Justement, elles ne peuvent même pas prétendre au RMI qui serait d'un luxe inouï pour elles car le système indien ne le leur propose pas ; l'Etat tente d'aider les femmes, de les valoriser mais il y a des tels immobilismes que c'est parfois peine perdue, surtout dans les campagnes et les Etats les plus pauvres. Cette absence d'aides explique l'assujetissement traditionnel de la femme indienne, notamment de basse condition aux hommes qui l'entourent, allant tous les jours travailler dans des conditions indignes à des tâches ingrates pour presque rien, sans aucun valorisation et sans aucun soutien ou peu de la part des hommes et de la société aisée.
      Enfin, vous parlez des femmes indiennes qui "ne sont pas des parias de la société" : vous avez absolument raison. Quand elles sont sur les écrans de Bollywood... Certaines femmes vivent très librement en Inde, elles sont le plus souvent mal vues ; une femme célibataire à 30 ans est "fichue" ; une femme choisissant de divorcer se remariera difficilement (et souvent ira le faire à l'étranger) ; une femme n'ayant pas d'enfant est une "ratée". J'espère pour ma part que ces femmes indépendantes seront de plus en plus nombreuses, et si un jour elles sont bien plus libres que les femmes européennes ce sera une avancée extraordinaire.
      Tenez, encore tout à l'heure, une jeune femme avec qui je travaille et prenais rendez-vous m'a incitée fortement à appeler mon conjoint pour voir s'il m'autorisait à prendre rendez-vous ce jour-là. Vous avez raison : soyons outrés, et n'appliquons surtout pas d'esprit critique à la condition féminine des Indiennes.

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      • Et tu as téléphoné à Tac? Es-tu certaine qu'il soit content que tu ailles à un rendez vous au lieu de faire des petits gâteaux pour ses collègues (masculins bien entendu...ce qui fait que leur femme, au lieu de travailler sont obligées d'en faire à ta place!)

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        • @ Jelaipa : hihihi ! J'imagine tellement à quel point il serait... interloqué : "Moufette, tu es sûre que tu vas bien ???" !
          Non, effectivement, j'ai dit à cette personne que j'étais absolument libre de faire ce que je voulais et n'avais à demande d'autorisation à personne. Je ne suis pas sûre qu'elle est entrevu les implications, mais comme nous sommes amenées à nous revoir souvent, je vais pouvoir lui en parler, doucement mais sûrement, héhéhé...

          Sinon, attends, les femmes des collègues de Tac ne travaillent pas !!! Il ne manquerait plus que ça, en fait dès que c'est possible financièrement, les femmes de la classe moyennes ne travaillent plus pour rester à la maison et élever leurs enfants, qu'elles n'élèvent pas vraiment puisqu'elles ont une nounou qui s'en occupe. Elles se font les ongles, donc, et regardent la télé (j'imagine ?).

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      • @Astia

        ACTUALITÉS > SOCIÉTÉ : News et informations sur l'Inde

        Le sud de l’Inde, théâtre du plus grand rassemblement de femmes au monde

        je précise c'était en Inde !

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        • @ Bérangère : je pense que tu voulais faire un lien vers cet article, je le remets ici
          http://www.aujourdhuilinde.com/actualites-inde-le-sud-de-l-inde-theatre-du-plus-grand-rassemblement-de-femmes-au-monde-4892.asp?1=1

          Merci aussi, car moi-même je ne l'avais pas lu !

          Il s'agit effectivement d'un rassemblement de femmes... (j'aime bien le côté "le plus grand de", héhéhé !, pas si compliqué à atteindre pour l'Inde ou la Chine)... mais à but uniquement religieux, voire superstitieux. Cela me déçoit pas mal du Kerala, à forte tradition communiste, qui aurait pu organiser une seconde Pongala juste pour le droit des femmes, non ?
          Les femmes sont effectivement mises à l'honneur dans cette fête, mais j'espère juste (tu me connais, je me mêle toujours de tout 😉 !) que les voeux vont aller vers plus d'indépendance et non pas seulement pour avoir un mari et un enfant (un garçon bien sûr...).

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  12. Sur le sujet, une émission intéressante dimanche 7 mars à 12h00 sur France inter.

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  13. Le droit des femmes en Inde, c'est clair qu'on est assez loin du paradis. Le plus étrange en fait, c'est que quand on arrive en Inde pour la première fois (enfin là je parle pour moi), ça ne saute pas forcément aux yeux, l'impression est très différente de celle ressentie dans certains pays musulmans voisins. Pourquoi ? Parce que le sari, avec une partie du ventre qui est visible, donne l'impression d'une tenue assez sensuelle et très éloignée du tchador à l'iranienne, noir et austère. Là c'est "joyeux" et moins stricte, mais pas plus libre en fait. Mais voilà, c'est un peu un rideau de fumée. Une fois que l'on commence à comprendre l'attitude des hommes vis-à-vis des femmes, on est un tantinet moins impressionné. Et je n'ai pas vu grand changement entre ce récent voyage et le dernier il y a dix ans, si ce n'est peut-être à Mumbai, mais je n'y étais jamais allé avant donc difficile de comparer.
    PS : La galerie photo n'apparait pas (ou plus ?)

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  14. Je suis frustrée, la galerie photo n'apparaît pas chez moi. Mais ça ne m'a pas empêché de dévorer ton article. L'Inde est un pays que je voudrais découvrir mais plus j'entends d'échos sur la condition des femmes là-bas, moins j'ai envie d'aller m'y promener...

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